Dix conseils pour le plan du rapport
1. « Évitez surtout le plan chronologique (sauf dans le cas d'une progression entre un poste d'ouvrier et un poste d'encadrement) », recommande Jean-Philippe, professeur en DUT génie civil : découpez par exemple la deuxième partie en fonction des diverses tâches ou des différents services dans lesquels vous avez œuvré.
2. Ne vous attardez pas sur l'historique de l'entreprise.
3. Parlez de votre mission le plus précisément possible.
4. Ne mentionnez pas d'anecdotes )ne parlez pas du pot de départ).
5. Si vous avez le choix, ne parlez pas des tâches inintéressantes, ou encore « choisissez par exemple de passer sous silence les quinze derniers jours » (Jean-Philippe) pour être plus cohérent et pouvoir développer davantage le récit du reste du stage.
6. Abordez les mêmes thèmes à plusieurs reprises dans le rapport, mais sous un angle différent : par exemple, dans la première partie, le positionnement de l'entreprise par rapport à la concurrence, puis plus loin la concurrence en elle-même.
7. « Ne vous contentez pas de décrire, passez à l'analyse, à la réflexion et à l'implication personnelle » (Patrice, professeur en BTS management des unités commerciales) : concrètement, demandez-vous pourquoi l'entreprise est organisée de cette manière, réfléchissez sur ses éventuels dysfonctionnements ; expliquez en quoi le travail effectué est utile ou nécessaire à l'entreprise.
8. Essayez de comprendre le bien-fondé des plans imposés (« entreprise – travail effectué – bilan » pour un stage de découverte, « situation – moyens – résultats » ou « objectifs – réalisations – moyens » pour un stage avec mission) : ils servent tout simplement à expliquer clairement et logiquement le contexte, le travail effectué et à en tirer un bilan.
9. Cherchez avant tout à faire ressentir au lecteur la façon dont les choses se passent en milieu professionnel.
10. Accordez un peu de soin à la troisième partie (celle du bilan personnel et/ou professionnel) : elle est en effet beaucoup trop souvent « squelettique » (Michèle, professeur en BTS diététique). Or l'intérêt du rapport réside en majorité dans les enseignements que l'étudiant est capable de tirer de son expérience. La troisième partie est peut-être même la plus agréable à rédiger puisqu'il n'y a plus de passages obligés : chacun est libre de s'y exprimer. C'est le moment de s'impliquer, pour éviter d'évoquer seulement en conclusion ou lors de la soutenance l'intérêt des semaines que l'on vient de passer.